Samedi dernier à l'heure des premiers barbecues chez nous, deux américains au sommet d'une fusée rejoignaient en quelques minutes la Station spatiale internationale, quelque part dans le ciel, à 450 km d'ici (soit finalement la distance Paris-Lyon, vu comme ça c'est tout de suite moins dingue).
Ce qui était presque devenu une routine dont plus personne ne parlait était de nouveau, avec l'aide des réseaux sociaux, un exploit dont la retransmission en direct sur YouTube attirait des millions de spectateurs.
Au début je n'ai pas compris cet engouement soudain, alors que je suis habituellement fasciné par la conquête spatiale. Puis j'ai réalisé que ce vol était le premier à être organisé par une entreprise privée, en collaboration avec la vénérable NASA, qui a fait tant rêver les gens de ma génération.
Et j'ai surtout réalisé que derrière tout cela il y avait un homme, Elon Musk, oui, encore lui, et sa cohorte de fans prêts à casser internet dès qu'il lève un sourcil. Que l'on aime ou pas le personnage, on ne peut nier le génie en lui, et son incroyable pouvoir de conviction, qui lui permet de s'offrir les rêves les plus dingues, et de les réaliser.
Et d'en faire un évènement à la une de tous les médias du monde, à tel point que même les sites spécialisés dans l'automobile électrique en ont fait leur une. Je te laisse trouver le rapport, et ce que cela dit sur la confusion entre ligne éditoriale et fanatisme.
Pendant ce temps ou presque, d'autres hommes ont rejoint l'ISS récemment. Ils étaient trois, deux russes et un américain, à bord d'un bon vieux Soyouz des familles. C'était le 9 avril dernier.
Tu en avais entendu parler ? Moi non plus.
Eric |