Document sans nom

Salut à toutes et tous, comment ça va cette semaine ? Vous savez quoi ? Hier j'ai renoué avec les bonnes vieilles frayeurs que connaissent toutes celles et ceux qui éditent des sites web et des bases de données clients. Suite à un email d'un membre (merci à lui) m'indiquant que PayPal avait annulé ses paiements automatiques, je suis allé voir dans la base abonnés de Citronium, et là horreur, toutes les données liées aux commandes et aux paiements des abonnés avaient été effacées. J'ai d'abord cru à un hack, puis en cherchant un peu j'ai vu que ce n'était pas ça. En fait il y a eu une mise à jour "RGPD" du plugin de gestion, qui a ajouté tout un tas de paramètres d'opt-in et opt-out des abonnés (je vous la fais courte). Et par défaut, tout était réglé sur "Effacer automatiquement au bout d'un mois". Je ne l'avais pas vu, évidemment car ces p... d'options étaient en bas de page sous la ligne de flottaison, mais il est aberrant que le concepteur du plugin n'ait pas prévu une alerte automatique par email demandant de valider cet effacement. Je suis en train de tout rétablir avec un back-up, c'est presque terminé. Au final, plus de peur que de mal, d'autant que ça ne concerne que moins de 300 entrées dans la base. Mais j'imagine les dégâts que ce genre de réglage stupide peut faire sur certaines organisations. Je n'étais déjà pas fan du RGPD, je vous laisse imaginer mon point de vue sur le sujet après cette mésaventure. Combien de dégâts collatéraux cette usine à gaz a-t-elle provoqué dans les entreprises européennes ?

1. EDITORIAL

LE DEBRIEF

L’édito de la semaine par Eric Dupin

Eric Dupin

Je travaille une partie de la semaine dans un cowork, où sont installés également certains collègues de la rédaction et du développement de Presse-citron. J'adore ce lieu, et j'adore l'idée de pouvoir bosser indifféremment chez moi ou chez Now Coworking, profitant du meilleur des deux options : m'isoler quand j'en ai besoin, notamment quand je dois travailler sur des sujets demandant davantage de concentration, et retrouver un espace social qui me permet de bénéficier de la dynamique de groupe et d'équipe quand c'est nécessaire. Et puis, entre les deux, il y a ces fois aussi où je me lève tôt et où je commence à bosser tout de suite chez moi, ce qui me fait gagner le temps du trajet. Et ces fois... où il pleut (je me déplace en VAE ou trottinette électrique). Pour fréquenter ce cowork depuis maintenant deux ans, et pour avoir travaillé avant dans un autre cowork pendant quatre ans, j'en tire un bilan très majoritairement positif. Un bilan qui pourrait presque poser une question philosophique sur la nature humaine : en six ans de cowork je n'ai jamais vu le début du commencement d'un conflit entre coworkers, y compris d'entreprises différentes (ou indépendants). Et cela même entre personnes qui n'ont pas beaucoup de points communs, que ce soit dans le caractère, la position sociale ou l'activité professionnelle. Et qui sont même parfois concurrents sur leur secteur d'activité. Et je me demande à quoi est due cette sorte de bienveillance, a fortiori quand on connait la nature humaine et sa propension a créer des chapelles et des sujets clivants. Est-ce dû à la nature des lieux, leur géographie, leur aménagement ? Probablement un peu puisque généralement dans un espace de coworking tout est prévu pour le bien-être des occupants, ce qui renforcerait l'idée selon laquelle le bien-être est un élément fondamental de la "paix" sociale. Est-ce dû aussi au fait que par essence, chaque coworker a une occupation professionnelle et des objectifs (dans cowork il y a work), ce qui prémunirait contre l'oisiveté, fameuse mère de tous les vices ?
En tout cas, en attendant que l'on me sorte une vidéo de bagarre dans un cowork (je vous fais confiance) :), ce constat au fumet quelque peu bisounours me convient très bien. En ces temps de conflits divers et variés, on se prend à rêver que le monde ne soit qu'un grand cowork. C'est con comme idée mais à l'aube d'une nouvelle année ça me plait. Peace and love, bro.

Eric

Désolé pour ceux qui ne sont pas spécialement férus du sujet mais Tesla est toujours parmi des marques qui font la une de l'actualité. Quand je regarde le classement des articles qui remontent le plus dans mes sources, la marque californienne figure chaque semaine à plusieurs reprises dans le top 10. Je vous ai gardé l'info qui a fait le plus gros buzz cette semaine, montrant deux choses : le Model X en a sous la pédale, et certains conducteurs de gros 4x4 aux US sont de sacrés abrutis (ou alors ils ont un certain sens de l'humour qui nous échappe peut-être un peu). Autre Big Boy occupant régulièrement les unes, Netflix a annoncé cette semaine qu'il mettait fin aux abonnements via l'App Store d'Apple. Désormais il faudra s'abonner directement sur le site Netflix, ce qui lui permettra d'économiser les 30% de commission qu'Apple s'octroie sur chaque client Netflix. Une petite claque à Apple, alors que sa valorisation boursière a chuté de presque 40% en quelques semaines. Espérons que Cupertino ne vire pas purement et simplement l'application Netflix de son store en représailles. Peu probable, mais dans ces batailles d'ego (et d'éco) le pire n'est jamais à exclure. A propos de Netflix, vous ne pouvez pas finir cette semaine sans passer à côté du film du moment, Bird Box, qui n'est pas sorti en salles mais a déjà réuni plus de 45 millions de spectateurs, avec en dégât collatéral un challenge qui inquiète. Et bien sûr, le petit scandale Facebook de la semaine, mais nous commençons à avoir l'habitude. Sinon, en plus léger, si vous utilisez Instagram, vous ne résisterez pas à #2018bestnine, bien sûr.

En mars 2010, ce n'était qu'une rumeur, ou au mieux un projet : il se disait que Facebook allait généraliser son bouton "Like" à tous les internets, alors qu'il n'était à l'époque disponible que sur Facebook. Une petite révolution en vue dont on n'arrête pas de ressentir encore les secousses et les répliques près de 10 ans plus tard, réalisant à quel point un simple "J'aime" allait façonner le web, puis l'info... puis le monde. Outre la référence à Digg (qui était pour moi le premier réseau social, bien que né peu après Facebook), l'avant-dernière phrase de l'article est amusante à (re)lire en 2019.

LE METIER QUI RENTRE (new 🔥)

Evaluer l'influence réelle d'un influenceur

Vous envisagez de lancer une campagne de marque en vous appuyant sur des influenceurs ? Vous le savez certainement, l'art de travailler avec ce type d'ambassadeurs est délicat et ne s'improvise pas. Bien menée, une campagne d'influence marketing peut donner de très bons résultats. Mal préparée, elle peut tourner au fiasco, tant en termes de ROI que d'image. La qualité étant préférable à la quantité, il est crucial de bien choisir les personnes qui vont représenter votre marque. Et pour cela, la base est de déterminer quel est leur réel degré d'influence. Il existe des méthodes, des métriques et des outils pour cela. Voici quelques conseils.

Sélectionnez un influenceur en adéquation avec votre domaine d'activité
Les influenceurs ont besoin de travailler, et certains peuvent manquer parfois de discernement en acceptant toutes les campagnes qui leur sont proposées. C'est à vous de faire le tri en choisissant les bonnes personnes par rapport à votre activité. N'invitez pas un influenceur plutôt versé sur l'automobile si vous êtes dans les cosmétiques pour femmes. Cela parait évident, mais vous verrez que certains influenceurs sont un peu trop généralistes et "mangent à tous les râteliers". A vous de bien choisir.

Surveillez la croissance du nombre de followers
Suivre la croissance des followers d'un influenceur vous aide à savoir s'il en a acheté. Idéalement, le graphique de croissance des followers devrait être régulier et uniforme et sans pics majeurs vers le haut ou vers le bas. Sauf dans certains cas particuliers (exposition soudaine dans un média ou avec une marque à fort pouvoir d'attraction) un pic est souvent suspect.

Surveillez l'évolution des followers
Une autre façon de repérer les faux influenceurs est de suivre au jour le jour l'évolution de leur base de fans. Vérifier le taux de pertes de followers d'un influenceur par rapport au nombre de nouveaux abonnés peut permettre d'identifier si un processus auotmatisé est utilisé (l'achat de followers par exemple se repère souvent par le fait que leur nombre d'unfollow est proportionnel au nombre de nouveaux followers). En gros, si un influenceur perd autant de followers qu'il en gagne par jour, c'est louche.

Surveillez le ratio Likes/Followers
L'activité générale d'un influenceur et l'engagement de ses fans révèlent si l'influenceur est vraiment capable d'inspirer son public. Le ratio Likes/Followers par post est l'un des meilleurs indicateurs pour comprendre l'engagement des fans. Ainsi, 200 Likes par rapport à 2.000 fans correspondent à un bon 10%. En revanche, 2.000 Likes pour un compte qui aurait 100.000 followers correspondent seulement à 2%, et ce sont sûrement 2% de pas très bonne qualité, générés arithmétiquement par le nombre. A vous de voir avec qui vous préférez travailler. Toujours cette histoire de qualité vs. quantité.

Vérifiez le nombre et la qualité des commentaires
L'examen des commentaires que les personnes influentes reçoivent sur leurs posts peut être un moyen qualitatif d'évaluer l'engagement. Généralement, les vrais influenceurs reçoivent énormément de commentaires à chacun de leurs posts, qui génèrent d'importants fils de discussion. Un influenceur revendiquant 15000 followers mais ne recevant que deux ou trois commentaires à chaque post doit éveiller les soupçons. Vérifiez aussi la nature des commentaires : des volées de commentaires très courts, sans rapport ciblé avec le contenu sont également suspects d'avoir été générés par des robots.

Vérifiez la présence de l'influenceur sur plusieurs canaux
Même si vous travaillez avec un influenceur Instagram, vérifier sa présence sur d'autres réseaux sociaux et canaux (blog, Medium, YouTube etc, recherche Google) peut permettre de mieux en cerner la véritable influence. Ne pas perdre de vue cependant que ce critère n'est qu'un indicateur, certains influenceurs étant vraiment spécialisés sur un canal, en ayant totalement négligé les autres.

On récapitule :

Utilisez un service qui permet de sélectionner le ou les bon(s) influenceur(s), ainsi qu'un outil d'évaluation
Etablissez une première short-list et contactez les personnes pour mieux les appréhender IRL (dans la vraie vie), au besoin rencontrez-les
Faites une grille d'évaluation comparative en vue d'effectuer la sélection finale des bonnes personnes

Une application indispensable pour toutes celles et ceux qui font de la photo avec leur smartphone (c'est à dire à peu près tout le monde n'est-ce pas ?). SKRWT résoud l'un des principaux problèmes des photos sur smartphone : les soucis de symétrie et de distorsion. Dédiée exclusivement à cette tâche parfois oubliée des photographes amateurs, SKRWT permet de redresser n'importe-quelle photo dans n'importe-quel sens afin d'aligner parfaitement un horizon, une perspective ou un mur d'immeuble. Je n'aurais par exemple jamais pu obtenir quelque-chose d'aussi "droit" dans la perspective avec cette photo prise au zoom si je ne l'avais pas corrigée dans SKRWT.

Si vous tenez à la diététique de votre animal domestique, ou que vous voulez éviter qu'un intrus lui vole le contenu de sa gamelle, voici Mookkie, un distributeur de croquettes motorisé à l'intelligence artificielle. A l'aide d'une caméra grand angle, son réseau neuronal (hum) est capable d'identifier qui a droit à sa ration et qui est un usurpateur. Ainsi le bol ne s'ouvre que pour la bonne bestiole. L'histoire ne dit pas si le chien peut tromper le dispositif en affichant une photo du chat.

Utiliser l'application Clips d'Apple pour sous-titrer automatiquement de petites vidéos

Apple propose sur iPhone et iPad une petite application passée relativement inaperçue : Clips. A l'origine destinée à enregistrer de courtes vidéos instantanées de façon très simple et intuitive et à les diffuser sur les réseaux sociaux, cette dernière peut s'avérer être un outil professionnel très intéressant pour l'une de ses fonctionnalités : l'affichage automatique de sous-titres transcrits automatiquement à l'écran pendant que vous parlez, grâce à un algorithme de reconnaissance vocale. On sait que les vidéos avec sous-titres ont beaucoup plus d'impact et de temps de visionnage car elles peuvent être regardées avec le son coupé. Cette option dans Clips est étonnante d'efficacité et de précision, pour peu que vous ne parliez pas trop vite, avec un taux d'erreur extrêmement faible.

Pour activer cette fonction, lancez Clips, puis sélectionnez "Caméra" et faites un tap sur l'icône Sous-titres en bas à gauche de l'écran "Titres Live", puis choisissez le style de sous-titre que vous voulez afficher sur la vidéo. Pour enregistrer appuyez sur le gros bouton rose en bas au centre, en maintenant l'appui pendant l'engreistrement. Vous pouvez ensuite exporter la vidéo au format .MOV pour la diffuser où vous voulez (il faudra peut-être la convertir en mp4 selon les supports, ce qui peut être fait très facilement dans iMovie).

Une façon simple et attrayante de passer de petits messages en étant sûr d'être non seulement vu mais surtout lu, y compris en usage interne pour communiquer avec vos équipes pour diffuser une info rapidement avec plus d'impact qu'un email.

Austin Murphy a écrit des articles de une pour Sports Illustrated pendant des décennies, interviewer de présidents américains et auteur de six bouquins. Il se retrouve à 57 ans à livrer des colis pour Amazon. Comme il l'écrit pour The Atlantic, cette nouvelle fonction inattendue lui a posé un défi majeur : "trouver un endroit pour pisser".

Je suis tombé sur ce documentaire de la BBC diffusé sur France 2 par hasard et j'ai été littéralement scotché. Je pèse mes mots : que vous vous intéressiez ou pas à la vie des animaux, les images de ce programme sont absolument hallucinantes. Alors que je croyais avoir tout vu en matière de vidéo-reportage, je n'imaginais pas être saisi par de telles scènes en 2019, à tel point que je me suis demandé par moments s'il ne s'agissait pas d'images de synthèse. Les gros plans sur de minuscules animaux sauvages sont tellement incroyables qu'il faut le voir pour le croire, notamment cette araignée qui tisse sa toile en tendant un fil incassable de 25 mètres entre les deux rivages d'un cours d'eau afin d'y stocker son garde-manger. A voir absolument, vous allez planer comme jamais !

/ En savoir plus

Un podcast sous forme d'interviews-portraits de personnalités de tous horizons qui racontent leur(s) échec(s) et la façon dont ils ont rebondi ensuite. Paulette Grisoni, la créatrice et animatrice de ce podcast arrive à créer une connivence chaleureuse avec ses invités, aidée par une voix très radiophonique, et à rendre leurs récits passionnants.

Nano influenceurs, SEO, AR, Si vous n'avez pas l'envie ou les moyens d'aller chercher des clients, utilisez la puissance du digital pour qu'ils viennent à vous.
Quand : 29 janvier 2019
Où : Couvent des jacobins, 1a Rue de Saint-Malo - Rennes

Une transformation gigantesque des économies est à l’oeuvre. Le constat est désormais bien connu ; la création de valeur de l’industrie s’est décalée vers le numérique. Pour la première fois, l’Institut G9+, Roland Berger, Croissance+ et Make.org vont massivement mobiliser citoyens français et allemands sur cette question, pour écrire un Livre blanc inédit, première véritable feuille de route citoyenne sur le sujet.

Citronium est édité par
Eric Dupin
35 rue de Marseille 69007 LYON
ericdupin69@gmail.com

Vous avez reçu cet email par un de nos abonnés qui vous l'a transmis ? Vous pouvez vous abonner à votre tour ici : https://www.citronium.fr

Hey , voici ce que Citronium a pressé pour vous cette semaine.