Ta voiture est plus intelligente que ton smartphone.

Tesla

Tesla vient d’annoncer le déploiement imminent d’une nouvelle fonctionnalité attendue par de nombreux possesseurs d’une voiture de la marque : la possibilité de surveiller en direct avec l’application sur son smartphone ce qui se passe autour de sa voiture, via ses nombreuses caméras.

Ce “mode Sentinelle” existe déjà depuis 2019, mais jusqu’à présent il était seulement disponible en replay, via une procédure fastidieuse qui consistait à retirer la clé USB de la voiture puis à en visionner le contenu sur son PC. La dernière mise à jour du dispositif avait apporté un player intégré pour lire les vidéos directement sur l’écran de la voiture.

Désormais on parle de temps réel directement sur son smartphone. Un dispositif formidable pour les utilisateurs, qui pose cependant des questions d’ordre réglementaire puisque l’on sait que la loi interdit à quiconque, particulier ou entreprise, de filmer la voie publique.

C’est pourtant ainsi que l’automobile évolue

Avec la connectivité et une application, il est possible d’obtenir de plus en plus d’informations via les nombreux capteurs de toute nature présents dans les voitures récentes. Pour l’anecdote, je me sers de la mienne comme d’une station météo distante, puisque, où que je sois, à proximité ou à 5000 kilomètres, je peux consulter via le réseau 4G sur l’application la température affichée dans ma voiture, qui correspond la plupart du temps à la température extérieure quand la clim ou le chauffage ne sont pas activés (ce que je peux faire à distance aussi).

Mais surtout, il faut se faire à l’idée que notre voiture en sait autant sur nous que notre smartphone. Voire davantage. Et je ne t’ai pas encore parlé de la caméra intérieure des Tesla, implantée dans le pied de rétroviseur central, qui peut filmer à tout moment le conducteur et les passagers, même si cette fonctionnalité n’est pas activée officiellement pour le moment (ou que les images restent dans la mémoire de la voiture et ne partent pas chez Tesla).

En fait, quoique l’on fasse, où que l’on soit, même dans les contextes que l’on considère comme les plus intimes, la question à se poser revient de façon récurrente : “Est-ce que je suis observé ou filmé, et par qui ?”

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Le panier de la semaine

Les lunettes connectées de la semaine (oui ça accélère dans le secteur) sont signées tout simplement Amazon. Les Echo Frame permettent de parler avec Alexa pour lui demander des trucs comme on le fait chez soi. Elles sont plutôt réussies côté design, mais entre nous elles ne servent pas à grand chose. Pas d’écran intégré dans les verres, elles ne sont pas pliables (!), et elles doivent être reliées à un téléphone. Compter quand même 225 dollars mais de toute façon tu ne pourras pas les acheter car elles ne sont pour le moment disponibles qu’aux USA.

Après les lunettes “intelligentes”, le casque audio réellement intelligent. Créé par ONTBO, une start-up française basée à Compiègne, le casque Orfey est doté d’une intelligence artificielle qui appelle des playlists musicales en fonction de l’état émotionnel de son utilisateur. L’appareil fonctionne grâce à un électroencéphalogramme intégré dans les arceaux du casque, qui détecte les émotions par simples mesures de l’activité cérébrale.

Avec cette PME nordique (encore), le lin prend le train. La société Stratiforme, spécialisée dans la fabrication de pièces et éléments en matériaux composites, travaille avec la SNCF après avoir développé un concept de cabines fabriquées en résine dont la trame est faite à base de lin. Le procédé est plus écologique que la construction en acier, et permet d’alléger la masse de 20%. Bon, on dit que le lin se froisse facilement, mais dans le cas d’une cabine de train cela ne devrait pas trop se voir.

Comment identifier les plus gros pollueurs de la planète ? En les surveillant d’en haut. Muon Space est une start-up américaine qui s’est donné pour mission d’identifier les pollueurs depuis l’espace. L’entreprise veut lancer dans les deux années à venir une escouade de satellites conçus pour analyser l’atmosphère, la terre et l’eau de la Terre dans les moindres détails, et de débusquer les entreprises ou organisations les plus polluantes. Reste à savoir si le ciel n’est déjà pas suffisamment encombré, et donc pollué par des armées de satellites…

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La somnolence au volant est à l’origine d’un tiers des accidents sur autoroute. Les constructeurs automobiles se penchent sérieusement sur ce fléau et prévoient d’intégrer à terme des capteurs, voire des caméras (comme la caméra intérieure de la Tesla Model 3) permettant d’identifier les signes d’endormissement. La société française FIPSICO, basée elle aussi dans le nord (décidément, ça devient une thématique) édite une application, Core For Tech, qui va plus loin grâce à un dispositif de détection des signes de sommeil qui intervient bien en amont, jusqu’à 20 minutes avant. Le système est constitué d’un bracelet connecté qui capte le rythme cardiaque du conducteur et une application mobile chargée de récupérer et d’analyser les données. L’algorithme est beaucoup plus pointu que ceux que nous connaissons généralement sur nos montres et bracelets connectés car il analyse en plus d’autres données comme la météo, la température ou le trafic routier afin de mieux comprendre l’environnement propice à la fatigue.

La lumière rouge ne perturbe pas le sommeil, dit-on, car elle ne stoppe pas la sécrétion de mélatonine. D’où l’idée de cette lampe Bye Blues destinée aux nourrissons et à leurs parents, et qui entend contribuer à diminuer les réveils nocturnes, ces derniers étant l’un des facteurs de la dépression post-partum. L’idée : privilégier une lumière rouge lorsque l’on se lève la nuit pour s’occuper de son bébé afin de ne pas interrompre la sécrétion de mélatonine, et donc favoriser un rendormissement plus rapide.

Prends un drone taille XXL, installe une sorte de cockpit avec un fauteuil de voiture de sport au centre du fuselage, mets un bonhomme aux commandes, et tu as enfin la voiture volante qu’on nous promet et dont on rêve depuis l’enfance. Les projets dans ce sens se multiplient, la techno est au point, et c’est désormais une question de réglementation. Le Jetson One a été lancé officiellement il y a quelques jours, et l’engin, en plus d’avoir une certaine gueule, envoie beaucoup de rêve. Tu t’imagines déjà aller ou boulot avec en enjambant joyeusement les encombrements routiers, ou, côté loisirs, survoler pépouze nos beaux paysages naturels. Décollage et atterrissage vertical évidemment. J’EN VEUX UN ! Dans le même esprit, mais version transports collectifs, bientôt les taxis aériens, à Nice et à Tokyo.

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Dis-toi bien que nous vivons à une époque où même une prise multiple se doit d’être “intelligente et connectée”, et être dotée d’un écran et d’un système de refroidissement, sans parler de son système d’exploitation. Bon, ce DockCase est un peu plus qu’une prise multiple puisqu’il s’agit d’un hub USB/HDMI/Ethernet à multiples connexions, destiné à compenser le manque de ports sur Mac.


La minute durable

La machine à fabriquer de l’eau avec l’air

Alphabet, la maison mère de Google, a récemment créé un nouveau dispositif peu coûteux, baptisé Atmospheric Water Harvester, qui extrait de l’eau potable à partir de l’air. L’appareil aspire l’air extérieur et utilise la chaleur pour créer de la condensation, produisant de l’eau potable goutte à goutte. Encore à l’état de prototype, le dispositif final sera capable de produire cinq litres d’eau par jour. L’appareil est idéal pour les endroits éloignés qui nécessitent un accès à l’eau puisque le “moissonneur” d’eau atmosphérique est conçu pour fonctionner hors réseau électrique, l’outil étant alimenté par des cellules solaires photovoltaïques.


Le savais-tu ?

eVTOL

Ce drôle d’acronyme pour “electric vertical take-off and landing”, (décollage et atterrissage vertical électrique) pourrait bien représenter à lui seul le futur de l’aviation d’affaires à court rayon d’action. En fait, comme vu plus haut dans ce numéro, la plupart des projets de taxis aériens préfigurant une certaine vision des déplacements urbains dans un avenir proche reposent sur le même dispositif. Celui-ci offre l’avantage de ne pas nécessiter de surfaces importantes pour être opérés. Voire même de “eVTOLdromes” temporaires, déployés seulement pour cet usage.

Cette webcam pèse 2 tonnes
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2 avis sur « Cette webcam pèse 2 tonnes »

  • 29 octobre 2021 à 21 h 01 min
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    Excellente édition ! 👌🏻🙏🏻

  • 29 octobre 2021 à 22 h 28 min
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    Merci !

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