Et si on parlait plutôt de transformation commerciale ?

Dessin d'un homme poussant charriot supermarché

Alors que le pays se prépare dans la joie et la bonne humeur à un 5983ème confinement (ou 5982ème, je ne sais plus), l’angoisse saisit de nouveau commerçants et restaurateurs. Et pour cause, la perspective d’une nouvelle fermeture, ou d’une fermeture encore prolongée, et de l’arrêt inévitable à terme du “quoi qu’il en coûte” risquent d’achever ceux qui jusqu’ici avaient tenu le coup.

Les pandémies ayant aussi quelques (rares) effets positifs, on a beaucoup parlé de l’accélération vertigineuse de la transformation digitale des entreprises, à marche forcée, puisqu’elles n’ont plus le choix de faire autrement si elles veulent survivre.

Concernant les restaurants et les commerces de détail et de quartier, il me semble qu’il serait plus judicieux de parler de “transformation commerciale”, qui passe forcément par internet.

En fait, les entreprises touchées ne doivent pas seulement se transformer, elles doivent apprendre en mode express un métier nouveau pour elles, mais qui existe désormais depuis plus de 20 ans : le e-commerce, ou plus largement l’art de vendre via internet, quelque soit son métier et sa spécialité.

L’art de vendre par internet

Les meilleurs seront ceux qui s’en approprieront les codes, la grammaire et les bonnes pratiques le plus rapidement. A commencer par ceux qui avaient eu la bonne idée – même avant la pandémie – de se constituer un fichier client, qu’il soit très qualifié ou simplement fondé sur une liste d’adresses e-mail à peu près à jour.

C’est en ces temps difficiles que l’on comprend mieux la valeur de ce type d’actif, permettant d’actionner rapidement une stratégie commerciale en ligne qui aidera peut-être à sauver les meubles : relances, invitations à des chats ou des visios, promotions, jeux-concours, visite virtuelle et vente en ligne, vie de la boutique via des stories… tout passe par la connaissance de ses clients et la possibilité de pouvoir les joindre facilement quand on ne peut plus les recevoir physiquement.

Quand les magasins sont fermés et les gens enfermés : pas de fichier, pas de business.

Pour valoriser ce fichier, si j’étais commerçant, j’investirais dans une solide formation sur le e-commerce, accompagnée d’un benchmark poussé sur les meilleures pratiques du domaine, et je compilerais un maximum de lectures et de données sur des exemples concrets d’initiatives à succès dans le monde – même celles qui paraissent les plus farfelues, comme ce coiffeur qui relooke en direct par écran interposé en montrant les meilleurs gestes – depuis le début de la pandémie afin de voir si elles sont applicables à mon contexte. Je mettrais en place une politique de freemium, faisant le tri entre ce que je peux offrir gratuitement (tutos…) et ce que que je facture via un panier d’achat (produits, services…)

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Je sais, “si j’étais”, c’est facile à dire, et cela ne pourrait peut-être pas s’appliquer à tous types de commerce ? Peut-être. Peut-être aussi que les règles du commerce sont universelles…


Télégrammes

Si tu veux savoir quand tu pourras te faire vacciner (2025 ou 2028 ?) c’est par ici. Quoique si des vrais pros de la logistique s’occupent de la question (non, pas Chronopost, je te rassure) ça peut aller un peu plus vite. Surtout si Google s’en mêle aussi, forcément. Tu veux agrémenter tes réunions en visio de petits indicateurs pratiques, essaie Meet Cam. Les patrons, tous des salauds. Sauf si tu veux le devenir, bien sûr. Et qui sait, peut-être qu’un jour tu seras le premier… Pendant ce temps, la nouvelle Tesla Model S affole les geeks et les compteurs (un peu moins les vrais connaisseurs en automobile). D’ailleurs, la belle époque de la star seule sur son marché est peut-être en train de se terminer pour le constructeur américain. Twitter s’intéresse de près au secteur des newsletter et le montre en rachetant Revue. J’avais testé au début de Citronium, c’est pas mal, très orienté curation. A propos de Twitter, l’étude des signaux faibles sur les réseaux sociaux plus efficace de celle des eaux usées pour détecter des traces de virus ? Passionnant (et un peu troublant à la fois). HAHAHA, les champions de l’IA sont parfois cons comme des balais, on ne va pas se mentir. D’ailleurs, si tu veux acheter un petit fichier téléphonique, c’est le moment, mais ça reste entre nous hein. On s’en fout, on va bientôt pouvoir parler à nos morts.


A la petite semaine

Bubble Rock

Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir ou en pleurer à chaudes larmes, mais la vision de ce concert “bulles” a quelque chose de terriblement surréaliste, digne d’un épisode de Black Mirror. Cela se passe à Oklahoma City aux États-Unis, ou le groupe américain The Flaming Lips a organisé et joué le tout premier concert dans des bulles, juste avant le début de la deuxième vague de la pan(golin)démie. Un show au cours duquel chaque membre du groupe, mais aussi chaque spectateur du public était enveloppé dans une bulle ronde de plastique individuelle et protectrice. J’ignore comment tout ce petit monde respire (s’il respire c’est que l’air rentre, et donc potentiellement le virus) mais la vision de ce truc est quand même assez terrifiante.

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Zone d’inconfort

Une brosse à dents à angle droit, un arrosoir qui s’arrose lui-même, un balai à manche horizontal, une salière sablier… Autant d’objets impossiblement horripilants et fièrement inutiles, le credo de la designeuse Katerina Kamprani, basée à Athènes, qui n’a de cesse de concevoir les machins les plus inutilisables possibles. Véritable bras d’honneur à l’ergonomie et à l’utilité, sa démarche, née à la suite d’un échec dans ses études de design industriel, est une ode à la dérision et à l’humour. J’avoue m’être bidonné quand j’ai parcouru son improbable galerie, de par l’absurdité totale de ses créations, et aussi en imaginant leur utilisation. Il faut une bonne dose de génie pour créer de telles aberrations. Un must.

Pour qui sonne la larme

Les larmes ont aussi leur personnalité et leur “design”. Selon que tu pleures, que tu sois pris d’un fou rire ou que tu épluches des oignons, tes yeux ne vont pas couler de la même façon. Et cela se voit très bien au microscope, comme le montre cette étude “La Topographie des Larmes”, dans laquelle Rose-Lynn Fisher a observé sous la lentille d’un microscope les larmes que l’on produit dans différentes situations.

Même désactivé, Adobe Flash fait encore des siennes

Le langage d’animation interactive le plus célèbre (et souvent le plus décrié) de l’histoire d’internet a définitivement été débranché par Adobe comme prévu il y a deux semaines. Conséquence inattendue : cette désactivation de Flash de tous les systèmes d’exploitation a mis en difficulté une société de chemins de fer en Chine, qui utilisait le fameux programme pour visualiser l’ensemble de son trafic, programmer les rotations et trajets, permuter les trains, etc. A tel point que la compagnie a dû réinstaller à la hâte une version précédente du plugin.

Internet, ça va aller jusqu’où ?

Hootsuite et We Are Social viennent de publier leur grande étude annuelle Digital Report 2021, qui permet de connaître toutes les statistiques sur l’usage du web et des réseaux sociaux dans le monde. Tu pensais que le monde était au taquet depuis des années avec les internets, et que les progressions énormes de la décennie écoulée ne serait plus atteintes ? Détrompe-toi, l’usage d’internet et des réseaux sociaux a encore explosé en 2020, surtout sur les mobiles, la faute à qui tu sais, probablement. Quelques chiffres vite fait avant de lire l’étude complète : 5,22 milliards de mobinautes, 4,66 milliards d’internautes, 66,6 % de la population mondiale utilise un mobile et 316 millions d’internautes supplémentaires en 2020.

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Portraits d’emmerdeurs

Internet a révélé au vaste monde cette engeance jusque-là méconnue : le troll. Généralement bête et méchant, il pollue régulièrement les espaces de discussions avec des remarques bas du plafond, des insultes gratuites ou des bons mots qui mettent les rieurs de son côté. En revanche, aller les dénicher pour les besoins d’une docu-série semble un peu plus difficile, car le troll vit généralement caché et anonyme. La série Trolls propose en cinq épisodes de 20 minutes de rentrer dans l’intimité de ces monstres modernes pour découvrir les visages bien humains qui se cachent derrière ces identités virtuelles. Sur France TV.

Bitcoin : victimes collatérales

« En général, lorsque quelqu’un dit avoir perdu sa clé, d’autres utilisateurs viennent le remercier de manière un peu sarcastique pour sa contribution ». C’est cruel mais c’est le prix de la liberté et de la décentralisation. Ceux qui ont perdu les codes d’accès à leur portefeuille de Bitcoins ou autres crypto-monnaies n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, même si certains préfèrent en rire. Une distraction qui fait les affaires de certains développeurs, capables d’écrire des programmes tournant jusqu’à plusieurs années pour retrouver ou casser un mot de passe qui permettra de retrouver son précieux trésor.

Le retour de la revanche du Chief Happiness Officer

Apprendre à être heureux au bureau c’est un métier à plein temps. Mais en temps de pandémie et de télétravail forcé, pas facile de motiver les troupes et de favoriser la cohésion de groupe. Qu’à cela ne tienne, les ambianceurs d’entreprise et Responsables en Chef du Bonheur se font aussi une place sur Zoom et consorts. Bon courage, hein, et bonne chance, surtout.


La bonne adresse

La tendance avait déjà commencé avant la pandémie, mais elle semble s’accentuer depuis. Près de deux français sur trois veulent quitter la ville pour vivre plus proche de la nature, selon un sondage Ifop réalisé en 2019. Pour accompagner ce changement vers un nouveau lieu (et mode) de vie et aider les candidats à s’implanter dans une région correspondant à leurs aspirations, le site VivrOVert permet de faire une sélection en fonction d’une soixantaine de critères, parmi lesquels les temps de trajets ou… la pluviométrie.

Réapprendre pour survivre
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