La machine à dupliquer est en route chez les réseaux sociaux. Dernier copié-collé à la mode : Clubhouse.

Il paraît que la hype Clubhouse serait déjà retombée.

Je n’en suis pas aussi sûr. Car, l’air de rien, l’application audio pour CSP+ quadragénaires parisiens en Stan Smith a produit une petite déflagration dans le monde des réseaux sociaux. Pour s’en rendre compte il suffit de voir comment toutes les autres plateformes sont en train de s’emparer du sujet pour créer à leur manière de nouvelles fonctionnalités audio pompées sur Clubhouse.

Après Twitter Spaces, après le projet en cours de Facebook, on a appris cette semaine que LinkedIn, Spotify et même Discord allaient aussi sortir leur clone de Clubhouse, ce qui fait sens puisqu’ils sont finalement les plus légitimes pour s’y frotter. Spotify pour compléter son offre autour de l’audio, Discord pour élargir son offre dans le créneau de la messagerie temps réel, et LinkedIn pour creuser son sillon sur les relations professionnelles. Concernant ce dernier, c’est encore plus évident, puisque les habitués de Clubhouse le qualifient souvent de “linkedIn audio” : même type d’interactions, même typologie d’utilisateurs, mêmes sujets traités majoritairement (business, marketing, développement personnel… ).

Alors, à ton avis, est-ce que “rooms are the new stories” ? Autrement dit, est-ce que les fameuses rooms de Clubhouse vont devenir aussi répandues que l’ont été les stories après la naissance de Snapchat, jusqu’à devenir le nouveau paradigme des réseaux sociaux ?

Indice : c’est déjà un sujet… sur Clubhouse.


Télégrammes

Tu as une imprimante 3D et tu t’ennuies pendant le confinement ? Imprime donc une ville, ça va t’occuper.

Et tu pourras même en faire une smart city, tant qu’à faire.

Je le dis depuis le début, on ne peut pas avoir Uber et l’argent d’Uber. Les chauffeurs l’apprennent à leurs dépens.

Je crois que l’une des plus belles prouesses de Tesla est d’avoir enfoncé dans le crâne de la planète entière que ses voitures ont la plus grande autonomie. Et pourtant, régulièrement, des tests en utilisation réelle (tu sais avec de vraies gens dans la vraie vie) sortent. Et là…

Ce qui n’empêche d’ailleurs pas le PDG de Tesla d’afficher cet optimisme de tous les instants. Après, même si c’est fondé, ça n’engage que lui, comme souvent.

Puisque nous sommes dans la big money, restons-y. Imagine que ce gars touche entre 3 et 5% en affiliation sur les ventes réalisées, comme c’est généralement le cas. Je te laisse faire le calcul de ce qu’il a engrangé en une petite journée. Et pleurer.

D’ailleurs, le secteur de l’influence made in China a déjà créé un nouveau métier : Chief TikTok Officer. J’ai vérifié la date avant, c’est sérieux, mais après tout pourquoi pas ?

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Mine de rien, Microsoft a quand même inventé le premier jeu vidéo (oui je sais c’est pas un jeu mais un simulateur) qui se met à jour en temps réel selon l’actualité du moment. C’est fascinant.

Sinon Jean-Mimi s’est pris un beau tacle cette semaine. Il faut toujours tourner 7 fois son doigt sur le clavier avant de tweeter.

La preuve.

Lui par contre, il n’a pas cliqué au bon endroit.

Donc, comme vu précédemment, Spotify, en pleine fièvre acheteuse, va compléter son offre audio en mode Clubhouse.

Pendant ce temps, Deliveroo s’essaie au poisson d’avril, mais apparemment son poisson n’était pas très frais. Pas de quoi en faire un fromage non plus, note.

La nounou CNIL a donc activé sa nouvelle petite usine à gaz le premier avril, fidèle à son rôle un peu envahissant de protection des données personnelles. Le problème c’est que pour le moment cela semble pénaliser les éditeurs de sites ET les internautes, qui se retrouvent parfois devant un cookie wall ou des sites illisibles. Pour lire l’article en entier, passe en mode lecteur.

On s’en fout, la vaccination est en train de littéralement lancer une nouvelle tendance vestimentaire sous nos yeux. C’est ça ou le marcel mon gars.


À la petite semaine

La grande librairie

Qui l’eut cru ? Et si TikTok, pas spécialement réputé pour sa propension à promouvoir les activités intellectuelles, devenait aussi un allié de la littérature ? Oui, tu as bien lu, merci de ne pas partir en courant, je te vois. Sous le hashtag #BookTok, des jeunes femmes sont devenues de véritables influenceuses en recommandant leurs livres préférés devant la caméra ou en lisant à haute voix certains passages dans de courts clips vidéo. Et ça marche aussi chez nous, puisque le hashtag #litterature qui permet de découvrir des amoureux du livre annonce 7 millions de vues…

Recherche ingénieurs désespérément

La France est un pays d’ingénieurs, entend-on parfois. Pourtant, contrairement aux US où des Zuckerberg ou des Gates dirigent des entreprises, ces profils sont rarement aux manettes chez nous. Un manque de reconnaissance culturel très français, où un manager a rarement un profil de technicien ou de développeur, à de quelques rares exceptions près, en tout cas dans les grosses boîtes. Un état de fait symptomatique d’une posture plus générale de nos dirigeants politiques, qui persistent à tenir à l’écart les compétences techniques.

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Télétravail, 5 nuances de mieux-être

Télétravailler, ce n’est pas travailler devant sa télé. Ni dans une pièce mal éclairée, en désordre ou sur un bureau d’un autre temps. Voici quelques éléments qui peuvent favoriser le stress quand on travaille à la maison, et sur lesquels il est assez facile d’agir pour améliorer son quotidien en home office. Le tout validé par des thérapeutes, bien sûr.

Trafic d’influence

Le développement exponentiel des réseaux sociaux et de leur audience a favorisé l’émergence d’une véritable économie du fake. Faux influenceurs, hackers d’avis sur Amazon, dropshippers escrocs, sites d’e-commerce qui vendent de la daube au prix de l’or sans jamais être inquiétés le moins du monde… Le tout largement favorisé par le retard des plateformes à faire le ménage dans ce grand foutoir où même les plus avertis des internautes peuvent se faire avoir. Je te conseille de passer 5 minutes sur la proverbiale arnaque David Michigan, débusquée par une excellente enquête mentionnée dans l’article. Masterclass.

Réapprendre à sentir d’où vient le vent

Se protéger d’une éventuelle contamination au Covid-19 est une affaire de prudence, mais aussi de bon sens. Être attentif à la façon dont on interagit joue un rôle important dans cette prévention, y compris quand on est dehors, et même à vélo. La notion de sillage est alors fondamentale. Mais il n’y a pas que cela. Un simple détecteur de CO2 à moins de 100 euros – très répandu en Allemagne, inconnu chez nous, ça t’étonne ? – peut aussi s’avérer très utile pour mesurer le risque en milieux clos.

Chasseurs d’infox

En ces temps troublés, débusquer les infox, fake news ou énormités conspirationnistes (j’en vois tous les jours et c’est de plus en plus surréaliste) pourrait presque devenir un job à plein temps. C’est en tout cas ce que font les personnes mentionnées dans cette liste, qu’il s’agisse de collectifs, de sites ou de simples individus. Hommage à Hoaxbuster, premier du genre, qui a largement déblayé le terrain, même si malheureusement cela ne suffit pas. Attention quand même à la possible relativité d’une fake news en fonction de sa date, de son émetteur et de son récepteur… Attention aussi à la politisation de la chasse aux fake news, qui devient alors un enjeu idéologique, avec tous les biais possibles que cela comporte.

Dreamcore et âme

On est dans le pointu, là. Déjà il faut traîner sur TikTok, ce qui pour certains s’avère une expérience à la limite de l’insupportable, voire de la mission impossible. Et puis s’intéresser à ce hashtag, qui au final révèle des vidéos qui se succèdent dans une ambiance aussi hypnotique que rapidement fascinante. Tu es prêt.e ? Le hashtag #dreamcore va te téléporter dans un espace hors du temps, fait de vidéos régressives à l’esthétique début de siècle, sur des sons qui ressemblent à du new age joué sur un synthétiseur Bontempi millésime 1987 trouvé sur Le Bon Coin.

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Régime détox

Comment gérons-nous notre rapport aux médias et à l’information en ces temps de pandémie et de confinements divers et variés ? C’est la question à laquelle cette enquête tente de répondre. La tendance est à une certaine méfiance, voire défiance, caractérisée essentiellement par un tri des sources, quitte à en supprimer un bon nombre de ses flux. Personnellement j’ai au cours de ces derniers mois supprimé de tous mes réseaux les médias que je considérais comme toxiques, parce que trop alarmistes, abonnés au putaclic autour du Covid, et ils sont nombreux, à commencer par les titres de PQR, champions dans ce domaine. Attention cependant, cet article aurait gagné en objectivité si les personnes sélectionnées pour leurs témoignages étaient un peu plus représentatives. Là on a affaire à un entre-soi très marqué politiquement, qui à quelques rares exceptions près ne plébiscite que des médias de gauche.


La bonne adresse

Les correcteurs orthographiques/grammaticaux en ligne sont légion, sans compter ceux qui sont directement intégrés dans les navigateurs ou logiciels de traitement de texte. Ce qui n’empêche pas, si l’on est un peu pointilleux sur la syntaxe, de s’équiper d’outils supplémentaires. MerciApp pourra faire partie de ceux-ci. Le service, disponible sous la forme d’une extension pour navigateur, offre des fonctionnalités aussi complètes que pertinentes en surveillant la production au fil de la frappe pour éventuellement nous corriger ou nous alerter sur un mot douteux, avec en prime une petite fenêtre d’explication pour comprendre la faute avant de la corriger. Une fois l’extension installée, elle fonctionne partout où vous saisissez du texte, que ce soit un e-mail, sur Twitter ou ailleurs. Petit bonus : un compteur en bas de page à droite indiquant le nombre de mots restant à vérifier. Je l’ai installé pour faire ce numéro et il m’est déjà devenu indispensable. Adopté !

Rooms are the new stories
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